Lectures musicales

  • Lecture musicale du livre « Le chemin de fumée »

    « Le Chemin de Fumée » n’est pas un roman autobiographique mais une fiction. Cependant, l’auteure a su décrire avec réalisme et émotion les effets traumatisants de la guerre et des camps de concentration nazis. Ce livre est paru pour la première fois en 1998 aux éditions du Seuil. Shaïné, jeune adolescente rescapée des camps de concentration, rentre en France à la fin de la guerre. Accueillie dans une maison d’enfants, elle donne naissance à une petite fille, « minuscule vie venue du pays de mort », qui s’appellera Zeïdé comme le grand-père tant aimé dont le souvenir lumineux l’aide à ne pas sombrer. Il lui faudra se battre pied à pied contre le désespoir, la folie, la jalousie et le chagrin pour réapprendre l’amour et la confiance. Avec des mots simples et d’une poignante poésie, Rachel Hausfater nous fait partager la détresse de Shaïné, sa lutte et son retour à la vie. Ce récit émouvant nous parle de la souffrance mais aussi de la résilience de ces enfants meurtris. Leur histoire est universelle.

  • Parmi elles

    Ce spectacle rassemble des textes poétiques sur la femme : la rêveuse, l’édentée, celle qui crie, celle qui veille, l’amoureuse, la vilaine, la malmenée, la fougueuse… Celle qui crie, celle qui dort, celle qui couve… Toutes femmes ; Depuis la jeune fille jusqu’à l’ancêtre. 
Des poèmes de : Claude Estéban, Andrée Chédid, Patricia Castex Menier … Jean-Pierre Siméon, Rainer Kunze, David Dumortier…

  • Gens de l'île

    Mise en voix de collectages réalisés en 2012 auprès de personnes ayant vécu ou travaillé sur l’île de Tatihou lorsque les lieux étaient un Centre d’Education par le Travail ( de 1948 à 1984).
Les récits collectés et lus par Marie Lemoine sont accompagnés par un musicien.

  • On s'en souvient

    « On s’en souvient…» C’est ce qu’il et elles ont raconté. 
Ils sont six, six habitants de Verson. Au moment de l’occupation, du débarquement, ils étaient un enfant et de jeunes adolescentes. 
Ils ont accepté de partager leurs souvenirs. 
Leurs récits sont précis, riches d’anecdotes et même quelques fois emprunts d’humour liés à la naïveté des enfants qu’ils étaient alors. Ils parlent avec émotion des restrictions, de la peur, de la mort mais aussi de l’humanité qui pouvait se révéler derrière les uniformes de certains allemands qui occupaient la ville.
Cette lecture mêle une mise en voix de parcelles de ce collectage et des mélodies, jouées à l’accordéon, qui permettent des respirations, allègent ou portent les récits suivant leur contenu. 
Pour la conteuse que je suis, il s’agit bien de rendre la Parole à ceux qui me l’ont confiée.